Le rideau est tombé sur la carrière de Megan Rapinoe, mais pas de la manière dont elle l’aurait imaginé. La figure emblématique du football féminin américain a quitté le terrain blessée lors de la finale du championnat des États-Unis, où son équipe de l’OL Reign s’est inclinée face au NJ/NY Gotham (2-1). Une fin de carrière empreinte de douleur et d’émotion.

Dès le début du match, Megan Rapinoe, assise sur la pelouse, a laissé échapper des larmes, anticipant probablement que cette ultime rencontre ne se déroulerait pas comme prévu. Une glissade anodine a scellé son destin, la contraignant à quitter le terrain dès la 6e minute, ovationnée par le public californien et réconfortée par la capitaine du Gotham FC, Ali Krieger, également en fin de carrière.

L’icône aux cheveux roses, qui avait fait une entrée stylisée au Snapdragon Stadium de San Diego, laisse derrière elle un palmarès impressionnant : deux Coupes du Monde (2015 et 2019), un Ballon d’Or (2019), une médaille d’or olympique (2012) et un engagement inébranlable pour les droits LGBT+, la lutte contre les violences policières et l’égalité salariale entre hommes et femmes dans le sport.

Avec le départ de Rapinoe et d’Ali Krieger, le football féminin américain marque la fin d’une ère, mais laisse place à une nouvelle ère. Ces joueuses ont propulsé leur sport sur le devant de la scène, et la NWSL, le championnat féminin américain, récolte désormais les fruits de cette visibilité accrue.

Sur le terrain, après le départ de la star aux cheveux roses, l’OL Reign a encaissé un deuxième coup avec un but de Williams (24e), mais a répondu avec détermination grâce à Rose Lavelle (29e). Gotham a repris l’avantage avec un but de Esther (45+1), scellant le sort du match.

La sortie de scène de Megan Rapinoe marque la fin d’un chapitre glorieux, mais le début d’une nouvelle ère pour le football féminin américain. La NWSL s’apprête à vivre une expansion significative, et les passionnés se préparent à saluer de nouvelles héroïnes sur le terrain. Le flambeau est passé, mais la flamme du football féminin continue de brûler.